ITIE : les chiffres parlent d’eux-mêmes

7 décembre 2013 Posté par : webmaster Actualités

Le rapport 2011 sur l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), qui vient d’être rendu public, réserve de bonnes surprises.

L’écart financier entre le montant déclaré et versé par les sociétés minières et les recettes perçues par de l’Etat est quasi nul ; 187.000 Fcfa, autant dire rien. A titre de comparaison, il était d’un milliard en 2010. Les progrès sont spectaculaires.

«Ce 2ème rapport est pour le Togo une référence pour la mise en œuvre de l’ITIE dans notre pays», a souligné Kokou Agbémadon, le coordinateur de l’Initiative indiquant que la contribution des groupes miniers était supérieure à 15 milliards de Fcfa.

Le Togo occupe la 14e place au classement mondial des pays producteurs de phosphate naturel en volume. Les autres matières premières minérales produites comprennent, notamment, le ciment, le clinker et le calcaire. Les ressources minérales qui ne sont pas encore pleinement exploitées sont la bauxite, le gypse, le minerai de fer, le manganèse, le marbre, le rutile et le zinc

Un potentiel minier non négligeable qui a conduit les autorités à soumettre la candidature du pays à  l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

Depuis 2003, 33 pays y ont adhéré sur une base volontaire. Leurs gouvernements prennent l’engagement de faire une déclaration publique d’adhésion, de travailler avec la société civile et les entreprises pétrolières, gazières et minières, de nommer une personne ressource en charge de la mise en œuvre de l’ITIE et d’élaborer et de publier un plan national de mise en oeuvre. Les Etats adhérant doivent être en mesure de publier régulièrement des rapports sur les recettes et paiements des industries extractives, soumis ensuite à un processus de validation confié à des cabinets d’audit sélectionnés par le secrétariat international de l’ITIE.

En 2012, le Togo – bien que n’étant pas encore membre – avait publié son premier rapport portant sur l’année 2010 ;  signe concret de la volonté de transparence des autorités. L’édition 2011 illustre cette détermination avec des résultats significatifs.
(Source republicoftogo)

rapport itie togo 2011- final