Le splendide Centre de conférences de Lima flambant neuf a accueilli dans la salle des plénières plus de 1400 participants réunis au nom de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives pour la session inaugurale. Une session présidée par le Premier ministre péruvien, représentant son président. Dans son allocution, il a souligné que quatre-vingt-cinq (85) personnes sont les plus riches du monde et détiennent le tiers des richesses de la planète; ce qui n’est pas normal face à la croissance de la pauvreté dans le monde. Une affirmation qui semble confirmer que c’est une minorité qui s’accapare des richesses devant profiter au développement durable. Les différentes interventions qui se sont succédé à la tribune de cette auguste assemblée ont reflété le thème de la Conférence mondiale : « Des rapports aux résultats ». Un thème qui a suscité beaucoup de réflexions notamment celle du Président de Transparency, José Ugaz pour qui « la corruption est un impôt que paient les plus pauvres de nos pays ». En acceptant le constant selon lequel les mines et l’activité minière sont la source de tous les maux, l’industriel Gary Golden, Président de Newmont Mining a affirmé qu’il est important de travailler pour le bien de tous et d’éviter de se focaliser sur le renforcement des règles au point d’oublier les réformes en profondeur. Parlant de l’utilité de la Norme pour les pays de mise en oeuvre, la Ministre de l’Energie et des mines du Pérou, Rosa Maria Ortiz, a déclaré que l’ITIE permet le renforcement de la gestion des affaires publiques grâce à l’ouverture accordée à la société civile qui a désormais accès à l’information sur le secteur. Elle permet d’alimenter le débat public et de prendre des décisions adéquates pour le développement local et régional.