Les Coordonnateurs nationaux de l’ITIE des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest sont réunis en atelier régional sur la mise en œuvre de la Norme ITIE, à Dakar les 10 et 11 septembre 2014. Le Secrétariat national et le Conseil national de supervision (CNS) de l’ITIE-Togo sont représentés à cet atelier organisé par le Secrétariat international et la Banque mondiale en collaboration avec le gouvernement sénégalais respectivement par le Chef de la Cellule Information et Communication et le représentant du Collège des industries extractives du CNS, notamment SCANTOGO Mines, Monsieur Jean Koffi Adolehoumé.
Durant deux jours les réflexions sur la Norme adoptée en 2013 vise à permettre aux différents représentants des secrétariats nationaux de s’outiller sur comment utiliser cette Norme pour faire face aux défis en matière de gestion des ressources naturelles. L’atelier est également l’occasion de mettre en commun les expériences des différents pays de mise en œuvre de l’ITIE devant permettre d’identifier les défis et les meilleures pratiques du secteur.
La cérémonie d’ouverture, qui a eu lieu à l’Hôtel King Fahd Palace de Dakar le mercredi 10 septembre 2014 à 9 heures et demie, est marquée par l’intervention du Chef du Secrétariat international, Monsieur Jonas Moberg. Celui-ci a insisté sur la nécessité que le rapport ITIE devienne, à la faveur de la Norme ITIE, un outil de gouvernance du fait qu’il génère des données utilisable par la population pour alimenter le débat national visant à améliorer la gestion du secteur extractif. Il est suivi du Professeur Mack Dumba, Membre du Conseil d’Administration international et Coordonnateur national de l’ITIE-RDC pour qui la nouvelle norme appelle à impacter maintenant la gouvernance. Le troisième intervenant est Monsieur Ousmane Deme, représentant de la Banque mondiale qui a toujours apporté un soutien financier à la mise en œuvre de l’ITIE en gérant le fonds multi-donateur au niveau mondial. Il a souligné l’importance de redoubler des efforts pour remporter le combat contre la malédiction des ressources.